LR et LREM qui ferraillent dans la capitale pour mieux s’allier à Strasbourg, Bordeaux ou Clermont-Ferrand… Une tête de liste marcheuse venue de la droite, qui, à Nîmes, n’hésite pas à se marier avec les écolos… EELV et PS main dans la main à Paris, Nantes et Rennes, mais en guerre ouverte du côté de Lille et Strasbourg…
A la veille du second tour des élections municipales, le 28 juin, les électeurs ont de quoi en perdre leur latin. La confusion apparaît totale.
Un brouillage qui n’est cependant pas tout à fait nouveau, rappelle Jean-Victor Roux, auteur d’une histoire des maires de France, « Les sentinelles de la République » aux éditions du Cerf : « Le socialiste Gaston Defferre a longtemps gouverné Marseille avec la droite. A Bordeaux, le gaulliste Jacques Chaban-Delmas revendiquait aussi un ancrage radical. » Dans leur intérêt bien compris, les maires bousculent les étiquettes partisanes sur le mode « Mon parti, c’est ma commune ».
Décomposition
Mais ce cru 2020 reflète aussi l’ampleur de la décomposition politique. Les appareils centraux des partis sont démonétisés comme
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