« Secteur économique majeur, le numérique est pourtant largement ignoré en tant que tel des politiques publiques visant à atteindre les objectifs climatiques fixés par l’Accord de Paris : il n’existe pas de stratégie transversale publique visant à en atténuer les impacts environnementaux », rappelle la mission d’information sur l’empreinte environnementale du numérique du Sénat qui vient de proposer une feuille de route comportant 25 recommandations, avant une proposition de loi prévue pour cet automne.
Car le temps presse, selon cette mission : « Si rien n’est fait pour réduire son impact sur l’environnement, le numérique pourrait représenter près de 7% des émissions de gaz à effet de serre de la France en 2040, soit une augmentation de 60% par rapport à aujourd’hui », souligne le rapport. Tour d’horizon des propositions qui concernent directement les collectivités.
Outiller les collectivités pour leurs projets de smart city
La mission propose que les acteurs publics comme privés intègrent l’enjeu environnemental dans leur stratégie numérique.
L’existence d’une stratégie numérique territoriale ne s’accompagne en effet pas pour l’instant automatiquement de la mise en place d’actions significatives en terme de sobriété numérique, comme l’indiquait tout récemment une étude du cabinet Espelia et la communauté Green IT.
Pour optimiser les services urbains, l’émergence de projets de smart cities dans les territoires ne doit pas non plus se faire au détriment de la transition écologique : c’est pourquoi la mission préconise de
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Références
Pour une transition numérique écologique, rapport d'information de la mission d'information sur l'empreinte environnementale du numérique du Sénat, 79 pages.
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