Lors de sa dernière allocution télévisée, le 14 juin, Emmanuel Macron n’a pas prononcé le mot culture. Un signe de plus qui a conforté les professionnels du spectacle vivant subventionné dans l’idée que le président de la République ne prend pas en compte à sa juste mesure l’impact de la crise sanitaire sur leur secteur.
Pourtant les chiffres présentés le 16 juin par les quatre organisations constitutives de l’Union syndicale des employeurs du secteur public du spectacle vivant (USEP-SV) sont éloquents. Les Forces musicales, Profedim, le Syndicat national des scènes publiques (SNSP) et le Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) ont collecté une batterie de données auprès de 850 structures. De mars à juin, la crise se traduit par
- 19 000 levers de rideau ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Références
- Restez informé de l'actualité des politiques culturelles, inscrivez-vous à la Newsletter Culture de la Gazette