La colère gronde chez les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem). Si l’on a beaucoup parlé des enseignants sur le front durant le confinement, les Atsem, eux aussi très présents, ont eu l’impression d’être transparents. « Nous avons été oubliés médiatiquement ! » regrette Isabelle Dubois, cofondatrice du collectif Atsem national qui compte 3 000 membres.
Et ce n’est pas la réouverture des écoles le 11 mai 2020, et les contraintes du protocole sanitaire, qui vont leur remonter le moral. « C’est un retour aux années 50, quand les Atsem étaient là pour faire Dame Pipi ! » s’étrangle Ludovic Viennet, Atsem dans une école située en réseau d’éducation prioritaire renforcée à Lyon (7 200 agents, 516 000 hab).
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