C’est une partie de ping-pong sans fin. Depuis l’annonce par le ministre de l’Intérieur de la revalorisation de la prime de feu des sapeurs-pompiers de 19 à 25% fin janvier, mettant fin à plus de sept mois de grève, l’Etat et les financeurs ne cessent de se renvoyer la balle. Au cœur des discussions, le coût que représente cette augmentation : 80 millions d’euros à la charge des collectivités.
Si les financeurs reconnaissent la légitimité de cette demande, ils y opposent l’impossibilité de l’assumer sans contreparties. « Ces augmentations de charge ne sont pas supportables dans le contexte budgétaire actuel, avait alors déclaré à la Gazette Olivier Richefou, président de la Conférence nationale des services d’incendie et de secours (CNSIS) et du conseil départemental de la Mayenne. Si nous ...
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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