Entre dépenses imprévues et absence de recettes, le coronavirus impose aux collectivités des lendemains qui déchantent et des décisions qui tardent. Les associations d’élus jugent « à l’écoute » des ministres qui leur assurent ne rien pouvoir faire sans elles, mais aucune ne s’aventure à prétendre que ses demandes seront retenues pas le gouvernement.
« L’endettement national en prend un sacré coup, mais les conséquences sur la fiscalité ne pourront pas être colossales car la crise impacte aussi les habitants », constate Jean-René Lecerf, président du conseil départemental du Nord (2,6 M hab.) et président de la commission finances de l’assemblée des départements de France (ADF). « Les départements et régions ne seront pas en mesure d’augmenter la pression fiscale, mais en 2015, si ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Finances
Cet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés