On se frotte souvent au réchauffement climatique dans l’urgence. Parce qu’il faut répondre à un événement extrême ou à une tendance de fond dont on prend conscience tout à coup qu’elle n’est pas un simple incident de parcours. Attention à ne pas se fourvoyer avec des solutions elles aussi bricolées dans l’urgence. Mi-février, le président (PS) du département de la Haute-Garonne, Georges Méric, s’est par exemple fait tirer les oreilles pour avoir autorisé l’héliportage de 50 mètres cubes de neige destinés aux pistes de la station de ski de Luchon-Superbagnères. Et s’il a plaidé « l’urgence sociale » et la nécessité de « sauver l’emploi des 200 saisonniers et moniteurs de ski », la ministre Elisabeth Borne lui a rappelé qu’une « victime du réchauffement climatique ne peut pas donner l’image ...
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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