On pourrait les qualifier de dispositifs « gagnant-gagnant » au service de la diffusion de l’art et de la culture. Le ministère de la Culture évoque, lui, des « outils de convergence » dans les territoires. Les résidences d’artistes, qui existent depuis les années 60, permettent la rencontre de créateurs avec des publics très variés (élèves, étudiants, amateurs, salariés d’une entreprise, artistes, agriculteurs, ouvriers…) tant en milieu rural que dans des communes urbaines. Architecture, arts plastiques, arts appliqués, cinéma et audiovisuel, danse, lecture… les disciplines sont multiples, tout comme les entités auxquelles elles sont rattachées – établissements culturels, collectivités territoriales ou associations d’artistes… Il en existe plus de 200, et la durée d’accueil varie de quelques semaines à une année entière, et parfois plus.
Pas que des montages d’expositions
Avec du temps, de l’espace, des outils à disposition, les artistes en résidence bénéficient d’un contexte de travail privilégié en faveur de leur recherche en matière de création, de production et de transmission de leurs œuvres. Même si, selon le ministère de la Culture, l’obligation de résultat ne doit pas entrer en jeu de façon systématique pour les résidences d’artistes. Le réseau Arts en résidence (lire ci-dessous), qui regroupe une trentaine de résidences, prône que 70 % du temps de l’artiste soit consacré à sa recherche propre et 30 % à la production. « La recherche est fondamentale, ces lieux ne doivent pas être que des montages ...
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