Sévissant en France depuis début mars, la crise du coronavirus rend les enjeux de relocalisation plus aigus que jamais. Les circuits courts étaient déjà une alternative pour l’agriculture paysanne, afin de commercialiser ses produits en s’affranchissant des cours des marchés. Une façon, pour le producteur, de reprendre le contrôle sur ses prix et sa filière. Et, pour le consommateur, de se rassurer sur sa santé. Pour les élus, favoriser cette économie de proximité est une manière d’assurer des emplois ainsi qu’une certaine « autonomie » sur des produits qui font la fierté d’un territoire. Quand les frontières se ferment, l’aspect stratégique des savoir-faire locaux devient évident. En dehors de ces circonstances exceptionnelles, un producteur sur cinq a recours, en partie, aux circuits ...
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Gazette des Communes
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