Il n’existe en France aucun recensement systématique des aires d’accueil des gens du voyage. C’est ce qu’a réalisé William Acker lors de l’incendie de l’usine Lubrizol de Rouen, en septembre : il s’est donc lancé dans cet inventaire. Une initiative riche d’enseignements alors que l’épidémie de Covid-19 fait rage.
Habituellement, ce juriste travaille dans une association culturelle à Toulon et publie des chroniques de blog consacrées aux gens du voyage. Ce sont ses recherches sur la mémoire de ses grands-parents « nomades », passés par des camps d’internement, qui l’ont conduit à découvrir les travaux de l’anthropologue Michel Agier sur « l’encampement », puis à se pencher sur les enjeux juridiques conditionnant la vie quotidienne des voyageurs.
Pourquoi avez-vous entrepris l’inventaire des ...
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