Une large majorité des Français est équipée de téléphones portables et, dans le contexte de la crise sanitaire, l’utilisation des données mobiles pourrait permettre une analyse des mouvements de population, voire une surveillance des comportements.
Le 25 mars, l’Elysée a créé un nouveau conseil scientifique, le Comité analyse, recherche et expertise, présidé par Françoise Barré-Sinoussi, dont une des missions est d’éclairer le gouvernement «sur l’opportunité d’une stratégie numérique d’identification des personnes ayant été au contact de personnes infectées».
Le 25 mars, la porte-parole du gouvernement a confirmé qu’entre temps, le gouvernement observait ce que faisaient les autres pays, notamment pour préparer la sortie du confinement : «Il s’agit de comprendre très précisément de quoi on nous parle, et également de vérifier l’intérêt sanitaire que ça peut avoir.»
Des données pour analyser les flux des populations
Des opérateurs mobiles européens, un par pays, ont annoncé partager leur données avec la Commission européenne pour le pilotage de l’épidémie. En France, Orange a travaillé avec l’Inserm pour
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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