Jusqu’ici, « la négociation d’accords entre employeurs territoriaux et représentants du personnel est laissée au bon vouloir de chaque collectivité », recadre Emmanuel Gros, vice-président du syndicat national des directeurs généraux des collectivités territoriales (SNDGCT), qui compte 4 000 adhérents.
Convaincu de la nécessité de négociations collectives systématiques et structurantes, le syndicat a en effet saisi au vol, l’occasion de participer à la réflexion engagée par le gouvernement, habilité à prendre une ordonnance sur le dialogue social par la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019. L’ambition : favoriser la conclusion d’accords négociés.
Chantiers prioritaires : temps de travail et droit de grève
Le SNDGCT s’y montre très favorable. Le 11 mars, auditionné par la mission chargée par le gouvernement de conduire cette réflexion, il a proposé
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Gazette des Communes
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