A défaut de neige, une avalanche… de critiques pour la station pyrénéenne de Luchon-Superbagnères après le transfert par hélicoptère de 50 mètres cubes de neige destinés à enneiger le bas des pistes, les 14 et 15 février. Symboliques, les images de l’opération montrent à la fois les causes et les conséquences du réchauffement climatique (la surconsommation énergétique et le manque de neige). Surtout, elles révèlent l’extrême dépendance des économies de montagne à l’or blanc.
« C’est une décision de dernier recours prise pour sauvegarder des emplois », se défend Georges Méric, président (PS) du conseil départemental de la Haute-Garonne, qui gère la station de Luchon-Superbagnères ainsi que deux autres, Le Mourtis et Bourg-d’Oueil, déjà fermées pour manque de neige. « J’ai 110 saisonniers qui désespèrent de travailler, sans compter le personnel privé dans l’hôtellerie et la restauration qui souffre beaucoup de la fermeture des pistes », explique-t-il.
Survie des territoires
A l’échelle française, le « produit neige » génère 120 000 emplois, d’après Domaines skiables de France. Les bonnes années, quelque 9 milliards d’euros sont dépensés en station. Mais que les flocons manquent ...
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités