Il y a dix ans, il y avait trois généralistes à Saint-Georges-sur-Cher. Aujourd’hui ils sont sept, et les internes de la faculté de médecine de Tours se battent pour décrocher un stage dans ce bourg de 2 800 habitants. Le dernier médecin, parti en retraite fin décembre, n’a d’ailleurs eu aucun mal à trouver une remplaçante, contrairement à d’autres localités des environs. Un vrai miracle en plein désert médical, dans un département qui fait partie des plus sinistrés de France. La raison de cette situation quasi privilégiée ? Une politique active menée au niveau local depuis dix ans et baptisée « Païs », pour « plateforme alternative d’innovation en santé ». Le projet a été initié par l’ancien directeur adjoint de l’hôpital de Blois, Patrick Expert, et son collègue Isaac Gbadamassi ...
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Gazette des Communes
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