La nuit, en ville, il y a ceux qui dorment, qui s’amusent, qui travaillent, mais il y a aussi la ville « invisible », celle des publics vulnérables. Comment, dans ce contexte, trouver les bons équilibres ? Pour y parvenir, Nantes, Bordeaux, Paris et Liège ont mis en place des Conseils de la nuit. Ces villes pionnières partagent aujourd’hui leurs expériences dans le cadre d’un guide méthodologique qui vient d’être publié par la Plateforme nationale de la vie nocturne.
« Alors que la pratique de la vie nocturne est en pleine révolution et que nous sommes de plus en plus sollicités par des municipalités, l’idée de cet outil est de permettre aux services ou élus intéressés de visualiser ce qu’est un Conseil de la nuit, en s’appuyant sur des exemples. S’il n’y a pas de modèle à suivre, il y a bien un tronc commun », explique Denis Tallédec, coordinateur de la Plateforme.
Transversalité
Première chose à retenir : « Le Conseil de la nuit est une instance qui, sous l’égide d’une municipalité, s’intéresse à la question de la vie nocturne dans une approche transversale », insiste Denis Tallédec. Il est question de loisirs, de santé, d’économie, d’urbanisme, de mobilité, de sécurité… A partir de là, qui a la légitimité de porter politiquement une démarche globale impliquant de nombreux élus sectoriels ? Trois modèles ont
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Guide méthodologique sur la politique publique de Vie Nocturne : Gouvernance et participation, 32 pages.
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