« L’urbanisation est l’une des mégatendances de notre époque, sa bonne gestion aidera à relever les défis mondiaux tels que le changement climatique », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans un message vidéo diffusé au Forum urbain mondial 2020, appelant à « faire de l’urbanisation durable une réalité » et à « veiller à ce que personne ni aucun territoire ne soit laissé pour compte ».
Pour cette dixième édition, organisée à Abou Dhabi (Émirats Arabes Unis), le « FUM10 » a attiré 13 000 participants sur six jours, entre le 8 et le 13 février 2020, sur le thème « Villes d’opportunités : relier culture et innovation ». Mais c’est surtout la notion d’inclusion que la délégation française, représentée par 120 personnalités, a mise en avant.
Une vision portée par Hubert Julien-Laferrière, président du PFVT (Partenariat français pour la ville et les territoires), think tank missionné par le gouvernement pour coordonner la participation des acteurs français de la ville durable au débat international dans les pays émergents et aux grands évènements du type FUM (1), dans toute leur diversité : État, collectivités, entreprises, professionnels de l’urbain, monde académique…
Un regard inclusif pour les quartiers informels de l’explosion urbaine
Hubert Julien-Laferrière, qui est également député (LREM) du Rhône et ancien vice-président du Grand Lyon délégué à la coopération et à la solidarité internationale, estime que la notion de « ville durable inclusive » est particulièrement adaptée au contexte d’explosion de la démographie urbaine et des quartiers informels, notamment en Afrique, continent qu’il connaît bien.
Ces quartiers informels, souvent très organisés, constituent selon lui certes « un défi en termes d’urbanisation » mais aussi « un défi en termes d’innovation ». Non pas les innovations empruntant aux technologies numériques, mais celles qui apparaissent dans la
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