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Sécurité

Police municipale : l’armement en cartes et en chiffres

Publié le 10/02/2020 • Par Alexandre Léchenet Hervé Jouanneau • dans : A la Une prévention-sécurité, France

Capture
D.R.
Au 1er janvier 2019, 53% des policiers municipaux portaient une arme à feu, dont une part importante évolue dans le Sud-Est. Les autres armes de catégories B, de type Taser ou Flash-ball se développent également massivement depuis 2014.

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Jamais les policiers municipaux n’ont été aussi armés. Au 1er janvier 2019, on dénombrait au moins 22 780 agents de police municipale en France (soit une hausse de 11 % depuis 2014, année des dernières élections municipales), dont plus de 12 000 équipés d’une arme à feu.

Revendication de longue date des syndicats, l’armement des policiers municipaux a cependant mis du temps à s’imposer parmi les élus, pour qui les missions de ces agents ne nécessitaient pas un matériel semblable à celui de leurs collègues nationaux. Dès 2010, le décès d’Aurélie Fouquet, policière municipale de Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), elle-même armée, tombée sous les balles d’un groupe de braqueurs en cavale, a commencé à ébranler les consciences.

Le débat a vite évolué avec la mort de Clarissa Jean-Philippe à Montrouge (Hauts-de-Seine), abattue le 8 janvier 2015 par Amedy Coulibaly, l’auteur de l’attaque de l’Hypercacher. Face à la menace terroriste, les syndicats ont alors fait valoir que les policiers municipaux étaient aussi exposés que les policiers nationaux, et qu’ils avaient donc droit à une protection équivalente. Les dernières réticences ont été levées par la décision du ministère de l’Intérieur de mettre 4 000 revolvers Manurhin à la disposition des communes désireuses d’équiper leurs agents, puis par l’assouplissement législatif des conditions de leur armement, dans le cadre de la loi de 2016 sur l’état d’urgence.

Depuis, des grandes villes aux contingents importants, comme Lyon et Marseille, ont revu leurs positions, en faveur de l’arme à feu.

Mais quels sont les services les plus équipés ? Avec quel type d’armes ? Et dans quelle région ?

Des documents inédits du ministère de l’intérieur permettent ainsi de se rendre compte des disparités géographiques quant à l’adoption de l’arme à feu.

Si le nombre de policiers municipaux armés n’a pas cessé d’augmenter depuis le scrutin municipal de 2014, l’équipement, réparti en différents catégories, s’est également beaucoup diversifié. Outre les traditionnels revolvers et pistolets, de nombreuses municipalités ont fait le choix d’armes non létales comme le pistolet à impulsion électrique et/ou le Flashball.

L’évolution du nombre de pistolets à impulsion électrique (PIE) est d’ailleurs particulièrement frappante. Cette arme, qui fut longtemps associée à la marque « Taser », a été multipliée par huit depuis 2014. Dans certaines villes, le Taser est perçu comme une alternative à l’arme à feu. Ainsi, à Nantes (Loire-Atlantique), la maire Johanna Roland (PS) a ainsi annoncé en mai 2019 armer sa police de PIE.

Autre arme de catégorie B à destination des policiers municipaux : le lanceur de balle de défense (LBD), dont le nombre a doublé entre 2014 et 2019, équipant près de 3 800 policiers municipaux début 2019. Pour l’instant, seul les LBD Flash-ball de l’entreprise Verney-Carron peuvent être utilisés par les agents de police municipale ; le KANN44, développé par l’entreprise Redcore est classé comme une arme de catégorie A, inaccessible aux policiers municipaux.

S’appuyant sur les chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur, la Gazette met en ligne un tableau de l’équipement des polices municipales par département.

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