Le logement social serait « un bon outil de promotion sociale pour les classes moyennes, mais pas pour les plus pauvres coincés dans la nasse des logements les plus anciens, dans les communes les moins mixtes ». C’est l’une des conclusions de l’étude « Logement social et ségrégation en France », menée par les économistes Kevin Beaubrun-Diant et Tristan-Pierre Maury, spécialistes de l’évaluation des politiques publiques, présentée mardi 4 février par l’institut Idheal qui réussit ici son pari : diffuser largement les travaux de recherche sur l’habitat et tant mieux si c’est « disruptif ». Les auteurs concluent d’abord que vingt ans après la mise en oeuvre de l’article 55 de la loi SRU, qui obligent les communes à atteindre un objectif de 20 à 25% de logements sociaux ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Santé Social
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Santé Social pendant 30 jours
J’en profiteThèmes abordés