Où en sont les collectivités face à la cybermenace ?
Elles sont au premier rang des entités frappées. Cela s’explique parce qu’elles peuvent être plus vulnérables. Pourquoi ? Elles sont très hétérogènes en termes de maturité. Et elles intéressent les attaquants. Elles sont désormais victimes de rançongiciels à des échelles parfois époustouflantes. Sans citer de nom, on connaît des communes qui ont perdu dans l’année écoulée tout leur état civil. J’ai en tête des petites communes, d’environ 500 habitants, qui ont perdu toutes leurs données parce qu’elles ont été frappées par un rançongiciel. Elles sont alors obligées de refabriquer leurs données qui sont gelées. Il faut aller aux archives départementales pour l’état-civil, à Bercy pour la comptabilité… C’est un travail considérable. L’exemple de Grand Cognac est également assez emblématique de la manière dont une collectivité territoriale peut subir une attaque avec des dommages assez considérables. Ils ont pris un très mauvais coup.
Que dites-vous au maire d’une petite commune qui souhaite améliorer sa sécurité ?
Je lui préconise d’abord de
[60% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés