Le Brexit chamboule le marché unique européen. Et pour certaines entreprises, ne plus avoir d’implantation dans l’Union européenne est un problème. Au-delà des entreprises déjà présentes au Royaume-Uni, la question se pose aussi pour tous les investisseurs qui s’intéressent à l’Europe. Dans son Baromètre 2020 de l’attractivité industrielle de la France, le cabinet EY (1) enregistre en 2018 une chute de 35% des investissement industriels étrangers dirigés vers le Royaume-Uni, alors que ceux dédiés à la France augmentent de 5%.
« C’est une preuve tangible que le Brexit bouge les lignes », selon Marc Lhermitte, associé EY ayant participé au baromètre.
Les collectivités territoriales françaises ont bien identifié cette manne économique et mobilisent leurs agences de développement pour attirer ces investisseurs. Paris, en première ligne, a pris des mesures dès le référendum sur le Brexit avec la création, à l’automne 2016, d’un guichet unique d’accueil des investisseurs étrangers.
« Il y a eu une première vague de reports d’investissements de 2017 à 2019 qui était une réaction d’urgence des banques et instituts financiers », analyse Marc Lhermitte. Obligées de rester dans l’Union européenne pour conserver leur passeport européen et poursuivre leurs activités, la plupart des banques ont
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Gazette des Communes, Club Finances
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