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[Vidéo] 1 agent, 1 métier : immersion au cœur du métier de jardinier(e) avec Laurence
Publié le 24/01/2020 • dans : Contenu partenaire
« En une année on a environ 7 mille fleurs qui nous passent entre les doigts. Aujourd’hui on va refaire le massif de l’entrée du Jardin Raymond 6 VI. C’est physique, on porte du poids, accroupis … Ces fleures proviennent des Serres Municipales. Elles produisent en tout environ 400 mille fleurs pour tous les massifs de la ville.
Je suis jardinière et responsable du Jardin Raymond VI. Je suis rentrée à la mairie de Toulouse en 2001 et j’ai fait plusieurs équipes. Je suis rentrée aux Serres de la ville. Je suis allée ensuite à la Prairie des Filtres et puis, je suis suis actuellement, depuis 2007, au Jardin Raymond VI.
On arrive et on ouvre le jardin à 7h00, on fait un petit briefing, chacun sait ce qu’il a à faire et nous démarrons la journée dans la bonne humeur.
On ne fait pas que planter des fleurs, il faut avoir des notions de mécanique, des notions d’arrosage, il faut connaître forcément les fleurs, les arbres les arbustes… C’est très polyvalent et physique.
Les fleurs qu’on enlevées sont encore jolies, mais elles sont réutilisées en compost. Ça servira de compost pour les Toulousains. Rien ne se perd.
J’ai un brevet de technicien en horticulture et production florale, un autre brevet de technicienne en pépinière ornementales et fruitières, et j’ai un niveau BTS.
C’est une passion, une passion des plantes à la base. J’avais envie d’être dehors, de travailler en contact avec la nature. Le métier de jardinier est en perpétuelle évolution. Cela fait des années qu’on n’utilise plus aucun produit donc le désherbage est manuel.
On fait de la lutte pour le bio. On y arrive ! Le Jardin Raymond VI est entretenu en code 1, c’est à dire un entretiennent très stricte et ce n’est pas Versailles mais pas loin parce que c’est mon exigence aussi !
Il ne faut pas avoir peur de sortir quand il fait froid, … il y a pas mal de contraintes mais après on est récompensés par le résultat que l’on trouve dans les massifs.
Il y a beaucoup d’habitués dans ce jardin, ils me posent beaucoup de questions sur ce qu’on plante. C’est assez intéressant car cela crée du lien et c’est souvent les mêmes personnes.
On a six ronds- points dans Saint-Cyprien, un petit jardin rue Coll, place de l’Estrapade, place Olivier… Ces petits coins, c’est sympa.
On apporte 40 litres par arbre, ça fait environ 4 arrosoirs, et cela tous les quinze jours. On plante de nouveaux arbres et ça nous fait un peu plus de travail, mais ça permet aussi de l’égayer les petits coins de chaque rue ».