Il était temps d’éteindre le feu. Venue « en amie » aux diverses cérémonies des vœux – ceux de l’Association des petites villes de France et de Villes de France le 21 janvier- Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires, a dû jouer les pompiers gouvernementaux de service le lendemain, aux vœux de l’association France Urbaine, pour calmer la fièvre montante des élus locaux.
Le coup de chaleur des édiles a en fait été provoqué par la publication le 21 janvier, d’un article du journal Le Monde qui annonçait la volonté d’Emmanuel Macron de baisser les impôts dits de production dans le cadre d’un pacte productif, en mettant à contribution les collectivités territoriales.
Il n’en fallait pas plus aux élus pour attendre autre chose que des « marques d’amour » de la part de Jacqueline Gourault. Plutôt interdite lors des vœux des villes moyennes le 21 janvier au soir et « liée à la solidarité gouvernementale », elle est reparu le lendemain midi avec un message clair et net :
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Gazette des Communes, Club Finances
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