L’initiative « 1000 cafés » fait ses premiers pas. Lancée par le groupe SOS, organisation réunissant quatre associations opérant dans le champ de l’économie sociale et solidaire, elle vise à revitaliser les communes rurales en ouvrant ou reprenant des cafés menacés de fermeture dans 1 000 communes de moins de 3500 habitants (sur 32 000 communes sur cette tranche).
L’objectif étant de « retisser du lien social face au sentiment d’abandon ressenti par les habitants », comme l’expliquait Jean-Marc Borello, président du groupe SOS, lors du lancement du dispositif en septembre dernier. La mesure fait partie des propositions de l’Agenda rural qui ont été retenues par le gouvernement.
550 communes candidates
« A ce jour, plus de 550 communes ont candidaté à l’opération, et plus d’un millier de personnes ont postulé pour la gestion d’un café multiservices », indique l’association dans un communiqué. Les dossiers sont encore en cours d’instruction mais le groupe a annoncé jeudi 9 janvier les 24 premières communes sélectionnées, réparties dans 9 régions :
- en Auvergne Rhône-Alpes : Beaulon (03) ; Culhat (63) ; La Bauche (73) ;
- en Bretagne : Guilligomarc’h (29) ; Sains (35) ;
- en Bourgogne France Comté : Saint-Emiland (71) ;
- en Centre-Val-de-Loire : Baccon (45) ; Cerelles (37) ;
- en Nouvelle-Aquitaine : la Dornac (24) ; Lagruère (47) ; Lavaveix-les-Mines (23) ; Meilhan sur Garonne (47) ; Saint-Solve (19) ;
- en Occitanie : Bours (65) ; Odos (65); Capendu (11) ;
- en Pays de la Loire : Congrier (53) ; Ligron (72) ; Tresson (72) ;
- dans le Grand Est : Girancourt (88) ; Monthureux-sur-Saône (88) ; Thin-le-Moutier (08) ; Ugny (54) ;
- en Hauts-de-France : Zudausques (62)
Le groupe SOS précise que tous ces cafés pourront ouvrir dans le courant de l’année 2020.
Adaptations locales
Pour les autres, il est toujours possible de poser candidature ici. Pour rappel, chaque commune peut choisir comment elle souhaite que le groupe SOS investisse le lieu : via un bail emphytéotique, un loyer symbolique… et n’aura ensuite rien à débourser pour la suite du projet. Un binôme sera recruté par le groupe SOS, en priorité localement et sera formé pour gérer le lieu. Le projet intègrera également des services de proximité, en fonction des besoins des habitants.
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