En réflexion ou en cours de réalisation dans de nombreuses collectivités, les projets « intelligents » s’avèrent parfois complexes à financer. « Ils revêtent souvent une dimension numérique, avec un risque important d’obsolescence rapide. Le profil de risques diffère des investissements traditionnels car ceux-ci ne financent pas les mêmes actifs et sont moins stabilisés. Ces projets sont donc moins évidents à financer », constate Clément Fourchy, directeur général adjoint du cabinet Espelia.
Beaucoup de projets se financent cependant de façon conventionnelle. Avec son projet de territoire intelligent, la communauté urbaine (CU) Angers Loire métropole (29 communes, 293 700 hab.) mise, par exemple, sur les économies de maintenance et de consommation de fluides pour financer une partie de ses investissements. A l’issue de la procédure de dialogue compétitif, le contrat a été remporté mi-novembre 2019 pour 178 millions d’euros par Engie.
« Investir vite pour rapidement faire des économies »
« Le projet sera lancé avec un investissement fort les quatre premières années entre 15 et 20 millions d’euros car l’objectif est d’investir vite pour rapidement faire des économies. Celles-ci devraient s’élever à 101,2 millions d’euros sur 25 ans », expose Pierre Le Lann, directeur des finances de la CU. Une fois ces économies déduites, la TVA récupérée, les certificats d’économies d’énergie (CEE) dégagés ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés
Régions