Ils ont « quitté » la territoriale pour « basculer » dans le privé. Même le choix des mots utilisés pour témoigner dénote le caractère peu anodin de la démarche chez les fonctionnaires. Ils semblent d’ailleurs peu nombreux à avoir sauté le pas, encore moins de manière définitive. « La grosse barrière, c’est évidemment la sécurité de l’emploi et l’avancement automatique, rappelle Bernard Gruot, ancien directeur territorial au Centre national de la fonction publique territoriale. Pour les agents de catégorie C surtout, soit près de 80 % des effectifs, ce type de mobilité n’est pas forcément intéressant, voire risqué. Elle concerne plutôt les cadres. » L’enjeu consiste par exemple à revoir son salaire à la hausse, à la faveur d’une opportunité issue de son réseau. Mais la dynamique est généralement plus globale, motivée par le désir ou la contrainte de changer de lieu, de métier ou encore de niveau hiérarchique.
Détricotage du statut
Parmi les candidats au départ, il y a aussi des futurs ...
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Gazette des Communes