C’est la première enquête du genre. Alors que le ministère de l’Intérieur lance une série d’actions pour rehausser le moral de la police et de la gendarmerie nationale, plombées par une année éprouvante, une psychologue, doctorante en psychologie du travail et des organisations, Angélique Frapsauce, a lancé depuis 2017 une étude inédite auprès des policiers municipaux pour mesurer leur bien-être au travail.
« L’ambition de ce travail est de dresser un état des lieux de la santé psychologique des policiers municipaux », précise l’universitaire, qui avait initialement prévu de circonscrire son enquête au département du Gard avant de de l’étendre à tout le territoire national.
Pour nourrir l’enquête, un questionnaire est en ligne depuis mars 2019, accessible à tous les agents et ouvert jusqu’au 31 janvier 2020. « Qu’il s’agisse des directeurs, des chefs de service, des agents ou des gardes champêtres, tous sont invités à remplir ce questionnaire d’une durée de 30 à 45mn. Plus il y aura de répondants, plus les résultats seront pertinents !».
L’étude, portée par le laboratoire EPSYLON de l’université Paul Valéry à Montpellier en partenariat avec le centre de gestion du Gard, et financée par l’Association Nationale pour la Recherche et la Technologie, devrait aboutir avant juin 2020.
Elle comportera une série de propositions destinées, selon son auteur, « à améliorer les conditions de travail des policiers municipaux et contribuer à réduire l’impact des risques psychosociaux ».
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