Leonid ANDRONOV
Depuis décembre 2019, les régions ont la possibilité d’ouvrir à la concurrence une partie de leurs lignes de train express régional – ce sera une obligation à partir de 2023. Délimiter les lots, rédiger des appels d’offres, recruter pour monter en compétences… comment les autorités locales s’organisent-elles pour assumer cette nouvelle responsabilité ?
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Petites lignes ferroviaires mais grand défi pour les régions
La révolution a eu lieu, en toute discrétion, en décembre dernier. Désormais, selon la loi pour un nouveau pacte ferroviaire, les régions ont le droit d’organiser des appels d’offres pour confier une partie de leurs lignes TER à un opérateur privé autre que la SNCF. Cette disposition, inscrite dans le quatrième paquet ferroviaire imposé par le Parlement européen, est optionnelle jusqu’en 2023. Elle sera ensuite obligatoire.
Ouverture à la concurrence des lignes ferroviaires
Toutes les autorités régionales ne comptent pas forcément saisir l’opportunité. Différentes stratégies se mettent en place, en fonction aussi des rapports locaux avec l’opérateur historique. Si Grand Est, les Hauts-de-France et la Région Sud (ex-Paca) se sont montrées les plus intéressées, l’Occitanie ou la ...