Très peu de collectivités aurait adopté la prime d’intéressement à la performance collective des services (PIPCS), créée par le gouvernement Fillon en 2012. Il semble que la complexité de la mesure en ait découragé plus d’une. La prime n’est dispensée qu’au terme d’un parcours particulièrement élaboré : non seulement chaque service doit fixer des objectifs annuels ou pluriannuels, mais il doit aussi établir les résultats à atteindre et les indicateurs pour les mesurer. Le tout est soumis à l’avis du comité technique, de même que l’évaluation des résultats, qui détermine le versement de la prime, selon le décret initial.
« On essaie de calquer le système conçu pour le privé à des activités de service public, mais c’est compliqué à mettre en œuvre », remarque le DRH d’un conseil ...
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Gazette des Communes
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