C’est pour mieux comprendre les enjeux de la COP25 que les sénateurs ont auditionné le 4 décembre un spécialiste du sujet, Michel Colombier, qui est à la fois membre du Haut Conseil pour le climat – créé en mai dernier à la demande d’Emmanuel Macron – et directeur scientifique de l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI). Il a également été négociateur international pour la France, notamment lorsqu’il s’est agi de créer et mettre en place le fameux Protocole de Kyoto, puis ensuite, durant le cycle de Copenhague qui a permis d’aller vers l’Accord de Paris lors de la COP21.
Les limites de la COP25 et de l’Accord de Paris
L’expert a livré une explication limpide et très pédagogique aux membres de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat, allant du plus stratosphérique au plus concret, de la situation actuelle au long terme, du rôle des Etats à celui des citoyens.
Tout d’abord, sur le rôle de cette COP25 : pour Michel Colombier, il s’agit d’une
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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