L’histoire se répète toujours. « La première fois, comme tragédie, la deuxième fois comme farce », écrivait Karl Marx dans « Le 18 Brumaire de Louis-Napoléon Bonaparte ». La remarque vaut particulièrement pour ce qu’il est convenu d’appeler maintenant « les territoires ». Des « 40 rois qui ont fait la France » à la République jacobine, le pouvoir central a toujours trouvé des relais dans les profondeurs du pays pour combattre, hier, les grands féodaux, aujourd’hui, les régions.
Pour ce faire, des maires brandissent l’interdiction, reconnue dans la Constitution, de toute tutelle d’une collectivité sur une autre. Lors de la réforme territoriale des années « Hollande », ils ont bataillé contre l’octroi aux régions de schémas destinés à s’imposer aux autres ...
[60% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article fait partie du Dossier
Ces acteurs locaux qui n’ont pas coupé le cordon
Sommaire du dossier
- Ces élus locaux qui attendent tout de l’Etat
- Ces maires qui crient haro sur les régions
- Un statut de la fonction publique derrière lequel s’abritent des édiles
- Formation des agents : un centre national qui donne le « la »
- L’INET, une école des cadres jumelée à l’ENA
- Vincent Aubelle : « Nous sommes encore très loin de la culture de la décentralisation »
Thèmes abordés