Les collectivités aiment s'inspirer les unes des autres lorsqu'elles ont de grandes décisions à prendre. C'est le cas du Syndicat des eaux d'Île-de-France (Sedif) qui a demandé aux métropoles de Nantes, Toulouse et Lyon de leur faire un retour d'expérience lors d'un colloque organisé le 22 novembre 2019 à Paris. Deuxième volet de notre article consacré à ce sujet.
Après le cas de la métropole de Nantes (lire notre premier article), c’est celui de Toulouse métropole qui a été abordé lors du colloque du Sedif du 22 novembre, avec un retour d’expérience très intéressant sur le choix du mode de gestion. Public ou privé ? Beaucoup d’encre a coulé sur ce sujet, dans la presse locale du sud-ouest. Une compétition a bien eu lieu avec au final un net vainqueur.
La métropole toulousaine a pris les compétences eau et assainissement en 2009, puis a cherché à harmoniser les contrats, les prix de l’eau et les modes de gestion. « On avait de tout : affermage, concession, régie directe, contrat d’exploitation, achat d’eau », explique Thierry Bauchet, son directeur général des services techniques (DGST). Sur les 37 communes, il y avait 35 tarifs et des prix variant ...
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