Comment maintenir aujourd’hui l’attractivité des concours d’entrée dans la fonction publique, en particulier territoriale ? Le modèle, qui concrétise pourtant le principe posé par la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 d’égal accès aux emplois publics, semble s’essouffler.
« Le nombre de candidats présents aux concours des centres de gestion de la fonction publique territoriale a chuté de 33 % entre 2014 et 2017, réduisant ainsi le degré de sélectivité des épreuves », constate la sénatrice Catherine Di Folco (apparentée LR, Rhône) dans son rapport pour avis sur les crédits fonction publique du projet de loi de finances 2020, présenté le 27 novembre en commission des lois du Sénat.
Pour la seule année 2017, 47 596 candidats ont été lauréats d’un concours de la fonction publique de l’État et 15 751 d’un concours de la fonction publique territoriale, relève-t-elle.
Processus long et coûteux
Qui plus est l’organisation d’un concours « reste un processus long et coûteux. Recruter un agent territorial spécialisé des écoles maternelles (ATSEM) coûte par exemple jusqu’à
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