Des mesures pour se protéger du tourisme. Depuis quelques années, des communes tentent de préserver leur environnement d’un secteur en pleine expansion : le tourisme maritime et côtier, dit aussi « tourisme bleu ». Bien qu’il soit souvent un pan majeur de leur économie, ce type de tourisme peut avoir des effets néfastes sur l’environnement et les écosystèmes sur lesquels il s’appuie. « On observe des conséquences importantes sur la Méditerranée depuis longtemps », confie Elen Lemaître-Curri, directrice du Plan bleu.
Issu du Plan d’action pour la Méditerranée, le Plan bleu étudie « des initiatives locales innovantes », précise la directrice. Lorsque celles-ci devancent la loi, elles méritent « de servir d’exemple et d’être diffusées », ajoute-t-elle. Car si la pollution sur les plages ou celle des bateaux de croisière commencent à être abordées par le ministère de la Transition écologique, certaines communes ont déjà pris des engagements dans le sens d’un tourisme bleu plus durable.
L’un des principaux problèmes tient à la pollution du littoral. En 2014, la ville du Porge (3 000 hab., Gironde) a fait le pari de supprimer les poubelles de ses plages pour encourager des « comportements ...
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