Le projet de loi de finances poursuit son parcours législatif. Après avoir été adopté en première lecture par les députés mardi 19 novembre (354 voix pour, 191 voix contre), il doit désormais être examiné par les sénateurs. Dans ce cadre, la commission des affaires économiques du Sénat a entendu, le 12 novembre, Julien Denormandie, ministre de la Ville et du Logement, à propos des crédits prévus pour son portefeuille. Mais pour la sénatrice Annie Guillemot (Socialiste et républicain, Rhône), rapporteure pour avis sur la politique de la ville, le compte n’y est pas.
Le gouvernement présente un budget politique de la ville pour 2020 de 501 millions d’euros, imputant la baisse de 8 millions d’euros par rapport à 2019 au seul apurement progressif de la dette relative aux zones franches auprès des caisses de sécurité sociale. Ce budget vous paraît-il répondre aux besoins des quartiers prioritaires de la politique de la ville ?
Certes, le budget proposé pour ces quartiers est globalement stable. En matière d’éducation, par exemple, il diminue de
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Gazette des Communes
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