[Métropole de Lyon 59 communes 1,38 million d’hab.] Pionnière en 2016 en lançant une navette autonome dans le quartier de La Confluence sur une voie piétonne, Lyon s’accroche à cette longueur d’avance. « Ces navettes répondent clairement au besoin de la desserte du dernier kilomètre. Elles s’inscrivent aussi dans les efforts que nous menons sur l’enjeu environnemental et de santé publique, qui se traduisent déjà par un réseau aux trois quarts électrique », décrit Fouziya Bouzerda, présidente du syndicat mixte des transports du Rhône et de l’agglomération lyonnaise, le Sytral (1), et vice-présidente de la métropole de Lyon.
Le graal
Décidé à installer les navettes autonomes dans le réseau des transports en commun de Lyon, le Sytral va franchir un nouveau cap. Après deux années d’expérimentation sans incident à La Confluence, le ministère de la Transition écologique et solidaire a autorisé, au printemps, la circulation de la navette sans opérateur embarqué. « Le site a montré sa fiabilité. Nous allons donc tester cette navette avec des opérateurs déportés », indique Pascal Jacquesson, directeur général de Keolis Lyon, délégataire du Sytral. Le graal, ce fameux niveau 5 tout automatique, serait donc à portée de roue ? Le Sytral reste prudent, mais, en attendant de pouvoir vérifier si la navette tient la route sans opérateur à bord, il s’organise pour être prêt à implémenter ce mode de transport sur son réseau. L’idée étant d’utiliser les navettes autonomes afin de desservir des sites sur lesquels transitent peu d’usagers, en centre-ville comme en périphérie.
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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