1 – Le patrimoine change d’échelle
A l’instar d’autres problématiques de politiques locales, la réflexion patrimoniale est bousculée par la loi NOTRe (1), qui conduit les élus à raisonner au niveau intercommunal… en provoquant un hiatus eu égard à la promotion touristique du territoire. Comme à Périgueux (Dordogne), où le service Patrimoine (qu’impose le label Ville d’art et d’histoire), initialement municipal, a dû s’aligner sur le fait que « c’est désormais l’office intercommunal du tourisme qui promeut notre centre-ville », témoigne Laurence Datrier, adjointe au maire en charge du développement du tourisme et du patrimoine.
Cependant, vu la taille des nouveaux EPCI et la dimension identitaire du patrimoine, demander aux communes membres de se reconnaître dans le château ou le cœur historique de la ville centre distante de plusieurs dizaines de kilomètres ne va pas forcément de soi. Le problème se pose avec acuité aux villes qui étendent leur label Ville d’art et d’histoire à l’ensemble de l’EPCI.
« Il n’est pas question de transposer le travail fait dans un cœur urbain à l’échelle d’un pays rural avec une surface trente fois plus étendue, mais de trouver une autre recette », témoigne Benjamin Philip, directeur du service des patrimoines du Grand Figeac (Lot) dans un dossier publié par Lagazette.fr le 19 septembre. Et d’égrener quelques exemples de piste envisagées : resserrer l’action sur quelques sites à mettre en valeur, offrir des visites guidées d’autres villages avec l’office de tourisme…
2 – Le patrimoine, c’est aussi l’affaire des habitants
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