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Les villes françaises sont de plus en plus nombreuses à appliquer le 30 km/h, reléguant les panneaux 50 aux grands axes. Quels sont les aménagements à prévoir ? Les avantages ? Les inconvénients ? Entretien avec Benoît Hiron, chef de groupe sécurité des usagers et déplacements au Cerema.
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Cet article est la suite de 30 km/h : les collectivités en route pour apaiser la ville
Le passage à 30 km/h en ville va-t-il dans le sens de l’histoire ?
Plusieurs logiques convergent dans ce sens. Pour le « vivre ensemble », on s’en sort mieux avec les 30 km/h plutôt que de mettre des pistes cyclables partout. Et l’argument de la sécurité routière est indiscutable. En cas de choc avec un piéton, à plus de 30 km/h, les chances de survie s’effondrent. En outre, il ne faut que 13 mètres pour s’arrêter à 30 km/h, alors qu’il en faut 28 à 50 km/h… On s’aperçoit que si une ville commence à apaiser un quartier, comme Lorient à partir des années 1980, les réticences du début laissent place à une forte demande ensuite des autres quartiers, qui souhaitent aussi moins de pression pour les piétons et ...