Le 2 avril à Paris, La Cousinade, rendez-vous annuel des communautés de la transformation publique, consacrait l’un de ses ateliers à l’apport positif de l’échec. Le 5 juin, à Pantin (Seine-Saint-Denis), un mercredi de l’Institut national des études territoriales était dédié au « management positif de l’erreur ». Trois semaines plus tard, le 28, c’était au tour des jeunes agents publics de l’association FP21 d’organiser à Paris leur premier « fail camp » (camp de l’échec), avec l’intention de « revendiquer » leur « droit à merder ». On ne compte plus les rencontres sur le sujet, ni les articles sur les blogs spécialisés en management ou en ressources humaines.
Parler du droit à l’erreur est tendance. Sa mise en pratique l’est beaucoup moins, et pour cause. Convaincre des bienfaits des « ratages », la tâche est rude tant les Français ont un rapport négatif à l’erreur et à l’échec. « Cela n’a rien d’étonnant puisque toute notre éducation est construite autour de systèmes ...
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Gazette des Communes
Références
La loi n° 2018-727 du 10 août 2018 pour un Etat au service d'une société de confiance a créé un droit à la régularisation en cas d’erreur (au profit des particuliers et des entreprises de bonne foi). Le texte donne à tout usager la possibilité de demander à l’administration un contrôle lui permettant de valider ses pratiques ou de les corriger si besoin dans le cadre du droit à l’erreur.
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