[CCAS de Versailles (Yvelines) 50 agents, 86 000 hab.] « L’entreprise libérée ». Popularisé en France par l’universitaire Isaac Getz (1), ce mode – controversé – de management n’est pas réservé au privé. En 2017, il a pris corps au foyer de vie pour personnes en situation de handicap mental, la Maison d’Eole, à Versailles. « Il s’agit de donner un maximum d’autonomie aux équipes, explique Luc Lafond, directeur du foyer géré par le CCAS. En travaillant sur la notion de bientraitance, nous avions pointé la fâcheuse tendance à répondre aux attentes du n +1 avant de penser au bien-être des résidents.
Les professionnels devaient gagner en exigence vis-à-vis d’eux-mêmes, se sentir plus responsables. » Pour transformer son fonctionnement, la structure s’est fait accompagner par un coach.
Autodétermination
Il fallait notamment faire vivre le principe de subsidiarité, central dans l’entreprise libérée : les décisions doivent être prises aussi près du terrain que possible. C’est ainsi que l’organisation des activités des résidents, l’élaboration du planning du personnel ou la gestion des recrutements sont revenus aux agents, majoritairement contractuels. Des personnels séduits, à en croire les chiffres du turnover.
L’autodétermination leur offre de nouvelles perspectives, dans un environnement
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