Vendredi 11 octobre, dans le cadre de la parution de l’ouvrage « Gouverner la ville numérique » aux éditions PUF, Antoine Courmont, politiste et responsable de la chaire Villes et numérique de Sciences Po, et Patrick Le Galès, politiste, sociologue, directeur de recherche au CNRS, doyen de l’école urbaine de Sciences Po, ont invité à réagir Philippe Dumont, DG France de Cisco (partenaire de la chaire Villes et numérique) et Gaëlle Andro, vice-présidente de Rennes métropole, lors d’un événement de lancement organisé à Sciences Po Paris.
Déstabilisation, régulation
Leur ouvrage, bâti sur des études de cas empiriques réalisées par une dizaine de chercheurs, vise à étudier comment le numérique impacte la configuration des acteurs, les politiques publiques et l’ensemble des parties prenantes de la gouvernance numérique (1).
L’apparition de nouveaux acteurs (Waze, Uber, Airbnb), si elle a pu déstabiliser les autorités publiques, a également induit des recompositions dans la gouvernance. « Les pouvoirs publics sont certes déstabilisés, mais dans la durée, les villes apprennent à négocier, à sanctionner, on voit progressivement des régulations se mettre en place, a indiqué Patrick Le Galès. Les villes apprennent les unes des autres, et développent des stratégies », a-t-il poursuivi. Voici quelques pistes de réflexion qui ont été portées au débat.
Pourquoi les élus sont « prudents »
« Pour l’élu, se positionner dans le débat n’est pas simple : soit vous vous posez en promoteur de la smart city, comme
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