La ville de Nevers (34 228 habitants, Nièvre) a accueilli la deuxième édition du Sommet de l’Innovation en Villes médianes (SIIVim), le jeudi 26 septembre. L’an passé, 2 700 visiteurs, élus, professionnels et grand public, s’y étaient rendus sur deux jours. Démonstration étant faite, selon la ville, que les villes médianes pouvaient elles aussi être des villes intelligentes, et que cette appellation n’était pas réservée aux seules métropoles.
Cette année, de l’avis de nombreux intervenants, cette deuxième édition n’était plus à la preuve mais à la consolidation de l’existant. Les nombreux retours sur expérience et la signature d’une charte du Territoire intelligent ont alimenté la réflexion collective tout au long de cette journée qui a rassemblé 1 500 personnes. Voici 4 préceptes que l’on peut en tirer pour réussir à bâtir une ville intelligente médiane.
Le numérique oui, mais l’humain au centre
Pour mener à bien des projets innovants, de nombreux intervenants ont souligné la nécessité de mettre l’humain au centre, qu’il s’agisse des habitants comme des agents. « Coconstruire les villes et les territoires de demain passe par une évolution de la gouvernance », a ainsi déclaré Mauna Traikia, conseillère municipale déléguée développement économique à la mairie d’Epinay-sur-Seine, et conseillère territoriale au CA Plaine Commune, lors de la table-ronde « la mutualisation pour innover et développer ensemble les services publics à l’heure du numérique ». « Il peut sembler antinomique de parler numérique et de dire qu’il faut ramener l’humain au centre, mais il faut amener la part de la population qui en est éloignée avec nous », a abondé Isabelle Kerkhof, vice-présidente de la Communauté urbaine de Dunkerque et de la mission Ecoter.
Cela a même conduit la ville du Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis) à refuser de s’appeler « smart city » : « la Ville a préféré
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