Tous les cinq ans, les collectivités relancent leurs appels d’offres en matière d’équipements numériques et jouent les équilibristes entre la libre concurrence, le meilleur rapport qualité/prix et le maintien des services, tout en prenant garde à la gestion des données. Lors d’un changement de contrat, il faut à la fois conserver les données existantes, en garder l’usufruit, et s’assurer que les futures informations produites fonctionneront sans accroc avec les autres services d’une collectivité.
Pour ceux qui le défendent, l’open source apporte des solutions à ces questions. Un logiciel est open source en opposition à un logiciel propriétaire, dont le code est en partie inaccessible car il renferme la propriété intellectuelle vendue par l’éditeur. Les open source, eux, sont ouverts. Leur code est disponible à la lecture, à la modification et à la redistribution.
Un logiciel de paie a besoin des données du logiciel des ressources humaines ? Si les deux sont ouverts, il est possible de demander à un prestataire informatique de créer un pont pour leur permettre de communiquer. Lorsque ce besoin existe entre logiciels propriétaires, ce sont les éditeurs qui forment un accord entre eux pour créer des « API » (interfaces de programmation d’application), des portes autorisant un programme à en interroger un autre. « Pour autant, même au sein d’un conglomérat ou d’un partenariat entre plusieurs acteurs, un opérateur peut bloquer le passage de ses données vers le service d’un autre », note Jacques Priol, fondateur du cabinet de ...
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Gazette des Communes
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