Au lendemain de l’attentat commis contre la rédaction du journal satirique « Charlie Hebdo », un professeur certifié de philosophie affecté dans un lycée s’est vu reprocher d’avoir tenu des propos inappropriés tendant à légitimer l’assassinat des journalistes.
Le recteur d’académie l’a alors suspendu de ses fonctions pour une durée de quatre mois, puis a pris à son encontre une sanction disciplinaire de déplacement d’office avec affectation en zone de remplacement.
« Les crapules de Charlie Hebdo »
En première instance, le juge administratif a rejeté ses demandes d’annulation de cette sanction, il a donc fait appel du jugement devant la Cour administrative d’appel de Paris.
S’agissant tout d’abord de la suspension de l’intéressé, la Cour a rappelé, s’appuyant sur
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