Les sociétés coopératives d’intérêt collectif fêtent leur vingtième anniversaire cette année. Après avoir été longtemps réticentes à intégrer leur gouvernance, de plus en plus de collectivités locales utilisent cet outil juridique pour accompagner leurs politiques locales, notamment dans le secteur sanitaire et social et pour des objectifs de développement territorial. Les coopératives séduisent aussi dans un contexte de réflexion sur les nécessaires transformations sociales et écologiques des territoires.
Les Scic ont démarré doucement il y a tout juste vingt ans, en raison d’une relative complexité de leur statut juridique, mais elles sont aujourd’hui presque un millier en France et conquièrent sans cesse de nouveaux rivages. Rassemblant des parties prenantes, associatives, publiques ou privées autour d’un objet commun, les Scic sont plébiscitées par les collectivités locales, qui peuvent être actionnaires de ces sociétés de droit privé. Désormais, 40 % des Scic comptent au moins une collectivité dans leur gouvernance, qu’elles soient simples sociétaires à côté des autres parties prenantes ou directement à l’origine de la coopérative.
Les collectivités locales sont en effet parfois obligées de prendre le gouvernail, en suscitant la naissance de ces sociétés de ...
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