L’affaire des arrêtés municipaux anti-pesticides interpelle l’Etat à son plus haut niveau. Le chef de l’Etat lui-même a ainsi déclaré à Konbini soutenir le maire de Langouët dans « ses intentions » et « ses motivations ». Pour Emmanuel Macron, la solution est de changer la loi car les épandages de pesticides ont « des conséquences sur la santé publique ».
« On va aller dans le sens de ce que souhaite le maire de Langouët, avec des zones minimales entre les épandages et les habitations », confirmait Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, sur France Inter le 27 août. En effet, l’article 83 de la loi Egalim prévoit une nouvelle réglementation applicable au 1er janvier 2020, une échéance qui répond aussi à la récente décision du Conseil d’Etat annulant ...
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