« Cette proposition a un caractère provoquant ! » tempête Pascal Fortoul, président de l’Association des directeurs généraux des communautés de France (ADGCF). Dans son viseur, la demande, émise l’an dernier et réapparue en juin, de l’Association des petites villes de France (APVF) de calquer les indemnités des maires des communes de plus de 2 000 habitants sur le salaire de leur directeur général des services (DGS) – seuil à partir duquel il peut être nommé. Après la majoration de 40 % de l’indemnité de fonction des maires de communes de plus de 100 000 habitants dans la loi de finances pour 2018 et l’inscription dans le projet de loi « engagement et proximité » de l’alignement du plafond d’indemnité pour toutes les communes de moins de 1 000 habitants sur celles de 1 000 à 3 500 habitants, les maires des petites villes et communes moyennes ne veulent pas être les grands oubliés. L’hypothèse d’une revalorisation de ces élus fait plutôt consensus. « C’est la comparaison qui est malsaine », critique Pascal Fortoul.
Hausse de 50 % dans les petites villes
Mais Christophe Bouillon (PS), président de l’APVF, assume cette idée, qui se traduirait par une hausse de près de 50 % des indemnités des maires de communes de 2 000 à 19 999 habitants (voir le graphique ci-dessous) : « Les citoyens peuvent comprendre notre proposition car ils savent ce que font les élus du coin. Les maires disposent d’un capital de ...
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