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La fermeture des raffineries n’expliquerait pas, à elle seule, les problèmes d’approvisionnements récurrents en bitume. La planification des travaux, concentrée entre juin et octobre du fait de la commande publique, et la frilosité des maîtres d’ouvrage vis-à-vis des matériaux recyclés, sont aussi incriminées.
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C’est aussi la reprise pour les chantiers routiers ! Septembre et octobre concentrent une activité intense. Le pic de consommation de bitume en atteste : elle représente 12 à 13 % de la consommation annuelle à cette période contre 8 % en août. « 600 000 tonnes de bitumes seraient nécessaires pour répondre à la demande sur ces deux mois, souligne Pierre de Thé, directeur de la communication de Routes de France. Mais il manquera 100 000 tonnes chaque mois ce qui va affecter les conditions et les délais de réalisation des chantiers et pénaliser la programmation des futures opérations ».
Les problèmes d’approvisionnement ne sont pas nouveaux. « Nous en avons connu en juin et juillet en 2018 qui nous ont conduit à prolonger et reporter certains chantiers », confirme François De Bonville ...
il est assez effarant de lire ce type d’articles, les collectivités sont soumises au dictat des boites de BTP qui lorsqu’il fait froid, pleut, géle à -2 stoppent les travaux, de fait même des travaux prévus en mars sont repoussés en juillet et fin août car faut-il le rappeler contrairement au public nombre de boites ferment durant 15 jours.
pour le recyclage les collectivités ne sont pas opposées à condition de ne pas revivre le scandale des déchets amiantés qui ont fleuris sous les voiries et qui les obligent bien entendu aujourd’hui à payer les mêmes boites à désamianter.