Tout comme la remise en cause de la réforme des rythmes scolaires, annoncée en juin 2017, et mise en oeuvre deux mois plus tard, la loi pour une école de la confiance, adoptée définitivement le 28 juillet, produira ses effets dès la rentrée 2019, soit un mois après son adoption. Après la « confiance », c’est sous le sceau de la « réussite » que Jean-Michel Blanquer place la rentrée 2019. « C’est la finalité profonde de l’école, la réussite de tous », a-t-il résumé. L’une des mesures phares, le dédoublement des classes de CP et CE1 en Rep et REp+, va donner ses pleins effets à cette rentrée. Elle concernera 300 000 élèves, et sera étendue en 2020 aux classes de grande section d’écoles maternelles dans ces mêmes secteurs, comme l’a annoncé Emmanuel Macron le 25 avril dernier.
Côté collectivités, ces dédoublements impliquent, au delà des locaux supplémentaires, de repenser les équipements des classes.
Le ministre a également rappelé l’engagement de classes à maximum 24 élèves en grande section de maternelle, CP et CE1 sur l’ensemble du territoire d’ici 2022, alors qu’aujourd’hui 38% de ces classes ont des effectifs supérieurs à ce chiffre.
Autre mesure applicable dès la rentrée, issue cette fois de la loi Ecole de la confiance, l’instruction obligatoire dès trois ans, qui va obliger les collectivités à financer
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