La déception parmi les 22 associations qui avaient déposé en mai une question prioritaire de constitutionnalité est grande. Elles avaient attaqué l’article 51 de la loi du 10 septembre 2018 pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie, instituant un fichier biométrique des jeunes étrangers se déclarant mineurs et isolés. « Notre déception est grande car le système tel qu’il est conçu est dangereux », affirme Priscilla de Corson, chargé du plaidoyer à Médecins sans frontières.
Un outil d’évaluation de la minorité et de l’isolement
« C’est une bonne nouvelle », rétorque Frédéric Bierry, président (LR) du département du Bas-Rhin et de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée des départements de France (ADF). Il ajoute : « C’est un élément ...
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