Frédéric Maurin et Cécile Le Vaguerèse-Marie sont les porte-voix des directeurs de scènes permanentes et festivalières subventionnées par au moins une collectivité. Dans ces structures, les professionnels doivent composer avec les municipalités, dont dépend en grande partie le financement. Pas question, en revanche, de céder un iota sur le service public de la culture, parfois fragilisé par le développement local des offres de divertissement commercial, auxquels certains élus ne sont pas indifférents.
Quelle est la priorité de votre mandat ?
Frédéric Maurin : C’est la défense du service public des arts et de la culture, porteur d’émancipation, d’empathie entre les individus, et d’éducation au sensible. Il n’est pas question pour nous de déroger à ces fondamentaux. Le fait que la défense de ...
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Gazette des Communes
Références
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Cet article fait partie du Dossier
Culture : quand élus et professionnels se marchent sur les pieds
Sommaire du dossier
- Culture : malaise entre élus et professionnels
- « Beaucoup d’élus n’ont pas conscience des fondamentaux des politiques culturelles »
- « Face aux censeurs, les élus reculent par ignorance »
- « Pas de liberté de création sans liberté de programmation » – Michel Lefeivre
- 5 pistes pour améliorer les relations entre élus et professionnels de la culture
- « Le monde de la culture et les élus doivent renouer le dialogue » – Madeleine Louarn
- Les bibliothécaires demandent aux élus de ne pas se mêler de leur métier
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